Le festival de Cannes se termine, ce qui devrait enfin faire tarir les informations des journaux et de sites pourtant réputés sérieux qui n’ont cessé de publier des photos peu habillées des actrices et people qui ont arpenté les marches du palais des festivals.
Car il faut bien reconnaître que les articles portant sur l’objet du festival, à savoir les films, ont été rares, à tel point que j’ignore quels sont les films en compétition.
J’ai déjà consacré une vidéo sur la perte de sens de ce festival qui illustre parfaitement la décadence de la société actuelle, qui glisse sur une pente semblant ne pas avoir de fin. Si les films ont été effacés par les tenues provocantes et vulgaires des actrices, je remarque également que certaines d’entre elles ont profité de cet événement pour mettre en avant leurs préférences concernant le conflit actuel entre la Palestine et Israël.
Ainsi en va-t-il de Cate Blanchett qui s’est complue à s’exhiber avec une longue robe fendue aux couleurs du drapeau palestinien, prenant plaisir à ouvrir et à relever celle-ci pour montrer tant ses jambes que les différentes couleurs dudit drapeau.
Ainsi en va-t-il Ă©galement de Bella Hadid qui a pris soin de se promener sur la croisette avec une robe Ă©voquant un keffieh, ce qui, Ă la limite, serait moins surprenant que pour Cate Blanchett, le père de Bella Hadid Ă©tant palestinien. En guise de soutien Ă la Palestine, l’actrice française LeĂŻla Bekhti a quant Ă elle portĂ© un badge en forme de pastèque avec les couleurs du drapeau palestinien.
On voit là encore, comme pour l’Eurovision d’ailleurs, une attitude consistant à user d’un événement concernant le seul domaine artistique pour le transformer en une tribune politique et à prendre parti pour le protagoniste d’un conflit. On peut d’ailleurs s’interroger sur les connaissances de ces personnes dans le domaine politique et plus spécifiquement géostratégiques, la vie de people ne semblant pas compatible avec l’érudition en ces domaines, mais bien évidemment il ne s’agit là que d’une supposition.
Je note qu’Israël, qui a été victime de l’attaque monstrueuse du 7 octobre, ne semble avoir été défendu par personne lors de ce festival, si ce n’est par Laura Blajman-Kadar, survivante de l’attaque terroriste du 7 octobre en Israël et qui a été invitée par le festival, il faut le signaler. Elle a porté une robe jaune en soutien aux otages, sur laquelle étaient cousus des portraits de personnes disparues et elle portait également une écharpe avec l’inscription « Bring them home », ce que l’on peut traduire par « Ramenez-les à la maison ».
Il serait heureux que les artistes se consacrent sur leur art et ne tentent pas d’orienter politiquement les spectateurs. Le festival de Cannes devrait ĂŞtre une cĂ©lĂ©bration du cinĂ©ma, un lieu oĂą les films et les talents derrière eux sont mis en lumière. L’intrusion de messages politiques dĂ©tourne l’attention de la raison d’ĂŞtre de cet Ă©vĂ©nement. Il est essentiel de prĂ©server l’intĂ©gritĂ© artistique et de permettre aux spectateurs de se faire leur propre opinion, sans ĂŞtre influencĂ©s par les prĂ©fĂ©rences politiques des cĂ©lĂ©britĂ©s.
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