Le rĂ©sultat des Ă©lections lĂ©gislatives n’est finalement pas surprenant. Comme Ă chaque fois, le Rassemblement National est dĂ©fait. C’est toujours la mĂŞme histoire : entre les deux tours, les autres partis politiques, soutenus par les mĂ©dias, les sportifs, les chanteurs et bien d’autres personnes, appellent Ă l’arc rĂ©publicain pour faire barrage. Ils parviennent Ă convaincre les Ă©lecteurs de voter pour n’importe qui et n’importe quoi contre le Rassemblement National ; ils parviendraient mĂŞme Ă faire Ă©lire une chèvre.
Dans un article antérieur et une vidéo précédente, j’avais mentionné que « la course en tête du Rassemblement National au premier tour pourrait être battue en brèche lors du second tour par une alliance entre le Nouveau Front Populaire, Ensemble et Les Républicains, ou du moins par des consignes de vote permettant un report des voix s’inscrivant dans cette dynamique. Ce danger semble réel et pourrait encore un peu plus participer à la destruction de notre pays ». Malheureusement, l’issue du scrutin m’a donné raison.
Le piège forgé par François Mitterrand fonctionne encore, et il continuera tant que les électeurs n’auront pas une maturité suffisante pour raisonner par eux-mêmes au lieu de suivre des mantras tous plus fumeux les uns que les autres.
Comme si la force de ce piège n’était pas déjà suffisante, la droite a donné un triste spectacle avec le RN qui veut bien faire l’union de la droite mais sans une partie de la droite, avec Marion Maréchal qui a joué une drôle de partition, avec Les Républicains dont on n’attendait rien du tout et qui ont été égaux à eux-mêmes, à l’exception d’Éric Ciotti et de ceux qui l’ont suivi.
La gauche détient maintenant une majorité relative à l’Assemblée nationale, avec de nouveau des députés surprenants. L’idéologie qui anime cette gauche est extrêmement dangereuse. Qu’un Premier ministre soit issu de ses rangs pourrait être cauchemardesque pour notre pays. Avec Emmanuel Macron, on pensait avoir le pire. Mais non, il existait une situation encore pire. C’est celle dans laquelle nous allons devoir survivre maintenant.
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