Lors de son intervention télévisée ce dimanche 24 septembre 2013 sur TF 1 et France 2, le président Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle aide pour faire face à la hausse des prix des carburants, tout en abandonnant l’idée de la vente à perte. Nous allons vous présenter ces deux annonces et leurs implications.
La nouvelle aide aux carburants
Emmanuel Macron a dévoilé une nouvelle mesure visant à soutenir les travailleurs français confrontés à la hausse des prix des carburants. Cette aide, limitée aux travailleurs et aux ménages modestes, pourrait atteindre jusqu’à 100 euros par voiture et par an. Elle sera destinée aux 50 % de travailleurs les plus modestes, soit ceux situés dans les cinq premiers déciles de revenus.
Les bénéficiaires de cette aide
Pour être éligible à cette nouvelle aide, les ménages devront se situer dans les cinq premiers déciles de revenus, ce qui correspond à un revenu fiscal annuel de référence par part inférieur à 14 700 euros. En d’autres termes, cette aide cible les ménages modestes qui dépendent de leur véhicule (voiture, deux-roues, trois-roues, thermique et/ou électrique) pour se rendre au travail. Il s’agit d’une mesure limitée, mais qui vise à aider ceux qui en ont réellement besoin pour des déplacements liés au travail.
Le mode de distribution de l’aide
Cette indemnité sera versée par voiture et par an, ce qui signifie que chaque membre d’un ménage modeste qui utilise son véhicule pour se rendre au travail pourra bénéficier de cette aide, jusqu’à un maximum de 100 euros par véhicule. Cependant, il est important de noter que cette aide représente une compensation relativement modeste étant donné les prix élevés des carburants, équivalant à environ 10 centimes d’euro par litre pour une personne parcourant en moyenne 12 000 kilomètres par an.
Comment bénéficier de cette aide
Pour pouvoir bénéficier de cette aide, les ménages devront faire une demande, en fournissant des informations telles que leur numéro fiscal, le numéro de la plaque d’immatriculation du véhicule, l’attestation d’assurance du véhicule et une déclaration sur l’honneur certifiant que le véhicule est utilisé pour les déplacements domicile-travail.
La fin de l’idée de vente à perte
Dans le même discours, Emmanuel Macron a annoncé l’abandon de l’idée de la vente à perte des carburants, une proposition précédemment avancée par la Première ministre Elisabeth Borne. Cette mesure ne sera pas intégrée dans le projet de loi sur les mesures anti-inflation et ne sera pas inscrite dans le texte présenté au Conseil des ministres. Au lieu de cela, le président a appelé les distributeurs à vendre à prix coûtant.