Ce samedi 18 novembre 2023, l’Assemblée nationale a été la cible d’une cyberattaque revendiquée par le groupe KromSec, déjà connu pour ses attaques ciblées contre des institutions françaises.
Les hackers ont affirmé avoir accès à toutes les informations hébergées dans le système de l’Assemblée nationale, mettant en lumière la vulnérabilité potentielle des institutions françaises en matière de sécurité numérique. Les autorités françaises enquêtent sur l’étendue de la cyberattaque, tandis que le groupe menace de publier ou de vendre les données obtenues après un tri minutieux.
National Assemblee of French Parliament [https://t.co/HD0tJdemGb], which has thousands row of database in, been kissed😘
You denied, when we kiss the Ministry of Justice.
How will you deny it now? 😀
– https://t.co/fOiMevmgW2 pic.twitter.com/M3urbuNNWU
— KromSec 🏴 (@KromSecurity) November 18, 2023
Les motivations du groupe KromSec incluent des critiques envers la politique internationale de la France, en particulier son rôle dans le conflit israélo-palestinien, ainsi que le manque de prise au sérieux d’un précédent piratage du ministère de la Justice.
L’annonce de cette cyberattaque soulève des préoccupations quant à la sécurité du pays à l’approche des Jeux olympiques de 2024. Les craintes se concentrent sur la capacité des groupes cybercriminels à compromettre des données sensibles, mettant en évidence l’importance d’une vigilance renforcée dans un contexte où la France est de plus en plus la cible d’attaques de plus en plus sophistiquées.
Alors que les services de sécurité numérique enquêtent sur la véracité des allégations du groupe KromSec, cette nouvelle attaque souligne la nécessité pour la France de renforcer ses défenses contre les activités cybercriminelles. La question de la sécurité numérique devient cruciale, et les autorités doivent prendre des mesures proactives pour prévenir de telles intrusions à l’avenir, afin de garantir la protection des institutions et des données sensibles du pays. Les efforts relatifs à la sécurité ne doivent pas se limiter au domaine physique, mais doivent également être déployés dans le cyberespace.