👩‍💼 Egalité dans le monde du travail : Mythe vs Réalité 👨‍💼

Dans un monde professionnel idéal, la progression d’une carrière devrait reposer sur le mérite et la compétence. Pourtant, il est de plus en plus évident que ce n’est pas toujours le cas. Cette triste réalité est exacerbée par l’influence croissante de l’idéologie contemporaine, qui privilégie la nature des individus plutôt que leurs compétences.

J’ai moi-même expérimenté comment la maîtrise d’un domaine peut se transformer en un obstacle à l’évolution professionnelle. Lorsqu’un employé excelle dans son domaine, l’entreprise peut hésiter à le promouvoir vers d’autres postes, craignant de perdre une ressource essentielle à ses opérations. Ainsi, le professionnel compétent se retrouve parfois bloqué dans sa fonction, sans possibilité d’évolution, ce qui peut impacter sa vie personnelle et son moral.

Cette situation est d’autant plus difficile à accepter lorsque des individus incompétents sont promus, souvent au nom de l’égalité ou de la diversité.

Si l’on se concentre sur la question spécifique de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes nous pouvons constater que cette notion est en réalité dévoyée par l’État et les entreprises.

En ce sens et pour nous en tenir aux législations récentes, la loi du 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle impose un quota de 40 % de femmes cadres dirigeantes dans les grandes entreprises d’ici 2030, sous peine de pénalités financières pour les entreprises.

De même il est nécessaire de citer la loi du 19 juillet 2023 visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique qui porte à 50 % le quota obligatoire de primo-nominations féminines aux emplois supérieurs et de direction.

Il n’y a dans ces objectifs aucune volonté de prendre en considération la compétence d’une personne, seule l’appartenance à une catégorie sexuelle comptant pour le législateur.

Nous devons également citer d’autres mesures contraires à la prise en considération de la compétence des salariés.

Ainsi depuis 2019, toutes les entreprises de plus de 250 salariés et, depuis 2020, toutes celles de plus de 50 salariés doivent calculer et publier annuellement un Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et l’objectif souhaité consiste à améliorer chaque année la note moyenne de cet index.

Les obligations relatives à cet index ont été renforcées par une loi du 24 décembre 2021 qui prévoient notamment des mesures contraignantes envers les entreprises qui auraient des notes globales inférieures à 75 points ou à 85 points à cet index. Ajoutons que cet index a été étendu à la fonction publique par une loi du 19 juillet 2023.

Les données relatives à l’index sont consultables sur le site internet du ministère du travail, à partir du nom ou du numéro SIREN d’une entreprise. Ceci permet de « montrer du doigt » les entreprises qui ne parviennent pas à atteindre les notes souhaitées pour cet index.

L’ensemble de ce dispositif vise clairement non pas à assurer une égalité entre les hommes et les femmes mais à assurer la promotion d’individu sur le seul critère de leur sexe.

Cette volonté de promouvoir sur des critères autres que la compétence professionnelle peut décourager les employés talentueux, les poussant à quitter l’entreprise ou à se résigner dans une démission silencieuse, affectant ainsi la productivité et la performance globale de l’organisation.

Promouvoir des individus sans égard à leurs qualifications professionnelles est non seulement injuste, mais aussi dangereux pour l’entreprise. Cette pratique crée un environnement où l’incompétence est récompensée et la compétence est punie, compromettant ainsi la santé et la pérennité de l’organisation.

Il est également nécessaire de prendre en considération le fait que nous vivons dans une économie mondialisée. Or en affaiblissant nos entreprises nous favorisons la perte de marché par celles-ci, pour le plus grand bonheur des concurrents étrangers.

Dans un monde idéal, les promotions devraient être basées sur le mérite et la compétence. C’est seulement ainsi que les entreprises pourront véritablement prospérer, en permettant à leurs employés les plus talentueux de contribuer pleinement à leur succès. C’est également uniquement ainsi qu’une égalité entre les salariés pourrait s’instaurer, chacun devant compter sur ses propres compétences et non sur son sexe.