La question de l’euthanasie est très controversée dans de nombreux pays, car elle soulève des questions éthiques et morales complexes.
Ce sujet fait actuellement l’objet de débats en France. C’est pourquoi il nous a semblé intéressant de signaler des faits récents qui se sont produits chez nos voisins belges. La législation belge est différente de la nôtre car l’euthanasie est autorisée légalement. Le droit belge pourrait annoncer la prochaine évolution de notre droit.
En effet Nathalie Huygens, une femme belge de 50 ans, mère de deux enfants âgées d’un peu plus d’une vingtaine d’années chacun, a obtenu le droit d’être euthanasiée. Elle avait été violée en 2016. Depuis elle souffre d’une insupportable détresse psychologique avec des crises de panique et d’anxiété ainsi que des pensées suicidaires. Cette souffrance l’a conduit à faire plusieurs séjours en psychiatrie.
Après six ans de thérapie sans amélioration, elle vient de demander à bénéficier du droit de recourir à l’euthanasie pour mettre fin à sa souffrance. Conformément à la législation belge elle a obtenu l’approbation d’un médecin et de deux psychiatres avant de se voir accorder ce droit.
On peut voir qu’une telle situation pourrait se produire en France dans le futur en fonction de l’évolution de notre législation. Or ce type de situation pourrait être évitée avec une plus grande implication des responsables politiques et de la justice.
En effet il est important que la sécurité des personnes soit effective et si cette personne n’aurait pas été violée elle n’aurait pas demandé à bénéficier de l’euthanasie. En France la sécurité n’est pas garantie. Dès que l’on s’intéresse à la sécurité on constate que contrairement aux propos du gouvernement l’insécurité règne. La France, n’en déplaise à l’actuel au ministre de la justice Eric Dupond-Moretti, est devenue un véritable coupe gorge. C’est la loi du plus fort qui règne et les victimes sont nombreuses. Ajoutons que la justice semble accorder peu d’attention aux délinquants qu’aux victimes et le tableau est complet.
Dans le cas où l’euthanasie serait légalisée en France on peut donc craindre à la survenance de demandes pour des faits similaires à ceux qui se sont produits en Belgique. Il y a donc là un vrai danger pour les personnes. Il faut noter que même sans la survenance de cas similaires l’euthanasie est en elle-même une pratique qui ne peut être acceptée.
Source : Le Figaro avec l’article « La Belgique accorde l’euthanasie à une femme violée en 2016 ».
Mise à jour du 16/03/2023
Les terribles chiffres de l’euthanasie en Belgique
En Belgique, en 2022, il y a eu 2 966 euthanasies enregistrées, représentant 2,5 % de la totalité des décès dans le pays. Le nombre d’euthanasies a augmenté de près de 10 % par rapport à l’année précédente et de 26 % depuis 2018. Les plus de 70 ans ont constitué 69,9 % des demandes, avec une tranche d’âge entre 80 et 89 ans la plus représentée (29,2 %). Dans plus de 90 % des cas, les médecins ont utilisé un produit anesthésique d’action rapide injecté en intraveineuse (thiopental, propofol), associé ou non à un paralysant neuromusculaire.
Source : 8 personnes tuées chaque jour en Belgique. Légalement, par Michel Janva, publié le 13 mars 2023 sur lesalonbeige.fr.