đŸ•”đŸŒâ€â™€ïž Fracture gĂ©nĂ©rationnelle des connaissances : les Millennials et la GĂ©nĂ©ration Z en perdition ? 📉

Je voudrais vous faire part d’une rĂ©flexion issue d’une discussion rĂ©cente avec des membres de mon entourage.

J’ai Ă©voquĂ© avec ceux-ci le fait que lors de plusieurs entretiens avec des personnes relevant des gĂ©nĂ©rations Millennials et Z, j’ai Ă©tĂ© surpris de constater Ă  quel point elles se caractĂ©risent par un manque important de connaissances gĂ©nĂ©rales. Certes, cela peut varier en fonction des individus, mais cette carence revient souvent et dans le cadre de cette discussion, je positionne mon analyse Ă  un niveau macro et non Ă  un niveau micro.

Les membres de mon entourage ont remarquĂ© le mĂȘme phĂ©nomĂšne, confirmant ainsi la constatation d’un manque criant de connaissances, mĂȘme Ă©lĂ©mentaires, chez de nombreuses personnes des deux gĂ©nĂ©rations prĂ©citĂ©es.

Lors de notre discussion, il nous a semblé que la ligne de rupture se situe autour de la quarantaine. Les personnes se situant au-dessus de cette limite ayant généralement plus de connaissances que celles se situant en dessous.

Par la suite, cette discussion m’est revenue Ă  l’esprit et je vois plusieurs causes Ă  cette situation, causes que je vais citer maintenant dans un ordre qui n’est pas nĂ©cessairement prĂ©fĂ©rentiel.

La premiĂšre cause que je dĂ©sire Ă©voquer rĂ©side dans l’abandon progressif de la lecture traditionnelle. Les classes d’ñge qui, en gĂ©nĂ©ral, ont le moins de connaissances sont aussi celles qui ont le plus d’interactions avec les nouvelles technologies. En particulier, l’usage des Ă©crans pour la consultation d’internet et l’usage des tĂ©lĂ©phones mobiles se fait souvent au dĂ©triment d’autres sources d’informations, comme les livres et les journaux. J’avais dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© ce point dans une vidĂ©o et un article antĂ©rieurs relatifs au passage de la culture de l’écrit Ă  une culture basĂ©e sur l’audiovisuel, phĂ©nomĂšne qui se double d’un passage d’une culture du temps long Ă  une culture du temps court. Or, ces deux Ă©volutions ne sont pas faites pour favoriser la connaissance.

La seconde cause Ă  ce manque de connaissances peut rĂ©sulter des choix politiques, dont le plus emblĂ©matique consiste en la dĂ©cision de François Mitterrand d’obtenir que 80 % d’une mĂȘme classe d’ñge obtienne le baccalaurĂ©at. La volontĂ© d’atteindre cet objectif s’est malheureusement traduite non par une augmentation du niveau d’éducation, mais au contraire par un abaissement de celui-ci. À cette dĂ©cision emblĂ©matique s’ajoutent toute une sĂ©rie d’autres dĂ©cisions relatives Ă  l’éducation nationale qui ont produit des effets nĂ©gatifs.

La troisiĂšme cause Ă  ce manque de connaissances peut rĂ©sulter d’un environnement familial dĂ©faillant. Ainsi, les enfants ne seraient pas suivis correctement par les parents et cette situation augmenterait dans notre sociĂ©tĂ©.

Bien évidemment, cette analyse étant faite au niveau macro, des cas individuels peuvent déroger au trait caractéristique du manquement de connaissances élémentaires.

Et vous, avez-vous remarquĂ© un manque de connaissances Ă©lĂ©mentaires chez les jeunes gĂ©nĂ©rations ? N’hĂ©sitez pas Ă  le dire sur YouTube dans les commentaires sous la vidĂ©o qui accompagne le prĂ©sent article. Votre avis compte.