La question de la réalisation d’une introduction d’un cas pratique en droit entraîne une discussion relativement similaire à celle relative à la réalisation d’un plan pour ce type d’exercice (1).
En effet il existe deux conceptions antagonistes. Pour les uns il n’est pas nécessaire de faire une introduction et il faut s’attaquer de suite au développement du cas pratique, tandis que pour les autres il faut au contraire faire une introduction destinée à devancer lesdits développements.
Lorsque l’on s’accorde sur la nécessité de réaliser un introduction au cas pratique, cette introduction va à être différente en présence d’un plan formel ou en l’absence de plan formel (2).
En présence d’un plan formel l’introduction va débuter par une phrase d’accroche. Il faut faire suivre cette phrase par l’énoncé des faits pertinents. Ces faits pertinent vont devoir ensuite eux-mêmes être suivis par l’énoncé du problème juridique. L’introduction doit se terminer sur l’annonce du plan forme du cas pratique.
En l’absence de réalisation d’un plan formel l’introduction doit débuter par une phrase accroche. Dans ce cas là l’introduction se limiter en réalité à cette simple phrase. En effet après débute le développement du cas pratique.
Notes de bas de page :
(1) Sur le plan du cas pratique, voyez notre article antérieur : « Comment faire le plan d’un cas pratique en droit ».
(2) Sur la distinction entre le plan formel et l’absence de plan formel, voyez notre article précité.
Pour aller plus loin :
Le livre « Méthode des études de droit. Conseils pour le cas pratique, le commentaire, la dissertation et la note de synthèse », de Nicolas Cayrol et François Grua, Editions Dalloz.
Le livre « Cas pratique de droit de la famille: Stratégies patrimoniales. Liquidations civiles et fiscales », de Marie-Cécile Forgeard et Nathalie Levillain, Editions LexisNexis.