🤯 Le fléau des mobilités douces : danger et chaos dans les rues 🛴

Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet brûlant : la mobilité douce. Souvent vantée pour ses nombreux avantages, elle présente aussi un revers de la médaille que l’on ne peut ignorer. Ces aspects négatifs sont bien souvent passés sous silence, mais ils méritent notre attention.

La mobilité douce englobe plusieurs modes de transport, certains anciens, d’autres plus récents. Par exemple, le vélo est le moyen traditionnel de la mobilité douce. Aujourd’hui, il est concurrencé par sa version moderne, le vélo électrique, qui facilite les trajets, notamment en montée ou sur de longues distances. Les trottinettes électriques sont également très populaires ces dernières années. Elles permettent de se déplacer rapidement sans effort et se trouvent souvent en libre-service dans de nombreuses villes. Moins courantes, les gyroroues comportent une seule roue et nécessitent de se pencher pour avancer, tourner ou s’arrêter. Les gyropodes, souvent utilisés pour les visites touristiques ou par les agents de sécurité, fonctionnent de manière similaire. Enfin, le skate, notamment le longboard et le skateboard électrique, est de plus en plus utilisé comme moyen de transport urbain.

La popularité croissante de la mobilité douce est alimentée par des incitations de l’État, des collectivités locales, des médias et des entreprises. Les villes sont progressivement aménagées pour favoriser ces moyens de locomotion au détriment des voitures. Cependant, cette multiplication des utilisateurs entraîne aussi une augmentation des comportements anormaux. Ceux qui critiquaient certaines pratiques des automobilistes adoptent souvent les mêmes comportements avec leurs engins à mobilité douce.

Prenons l’exemple des cyclistes. Idéalement, ils devraient rouler sur les pistes cyclables. Mais en réalité, beaucoup roulent en dehors de ces espaces réservés ou à contre-sens, créant des situations dangereuses pour eux-mêmes et pour les autres usagers de la route.

Un autre problème majeur concerne les trottoirs. Initialement réservés aux piétons, ils sont de plus en plus encombrés par les utilisateurs de trottinettes électriques, de gyroroues et de gyropodes. Cette situation est particulièrement dangereuse pour les piétons, notamment les personnes âgées, les enfants ou les personnes à mobilité réduite. Marcher devient un véritable parcours du combattant, d’autant plus que bon nombre de trottinettes électriques sont abandonnées un peu partout sur les trottoirs.

Encore un autre souci réside dans les comportements imprudents et parfois carrément agressifs. Par exemple, le champion de skateboard américain Tyshawn Jones a été agressé à Paris par un autre cycliste qui l’a fait chuter d’un coup de pied alors qu’il circulait à vélo.

Si les automobilistes et autres conducteurs de véhicules motorisés doivent redoubler de vigilance à l’égard des utilisateurs de mobilités douces, il faut rappeler que ces derniers doivent eux-mêmes adopter une conduite responsable. Ils doivent respecter le code de la route, être attentifs aux piétons qui vivent clairement des situations dangereuses face à ces engins, et éviter les comportements dangereux comme le slalom entre les voitures ou la vitesse excessive sur les trottoirs.

D’autres problèmes concernant les engins relatifs à la mobilité douce doivent être signalés. Les trottinettes électriques et les vélos électriques sont particulièrement concernés. Comme mentionné précédemment, il est fréquent de voir des trottinettes électriques abandonnées sur les trottoirs, parfois même au milieu de la route. Cet abandon soulève des problèmes environnementaux, car ces trottinettes sont souvent jetées à la mer ou dans des cours d’eau, entraînant une pollution significative.

Les batteries des vélos et des trottinettes posent par ailleurs les mêmes problèmes que celles des voitures électriques, bien que de manière moins puissante, à savoir les risques d’explosions et d’incendies.

Pour résoudre ces problèmes, plusieurs solutions pourraient être envisagées. Les pistes cyclables ne sont pas toujours bien conçues dans notre pays. Des aménagements plus adaptés pourraient être étudiés, en s’inspirant des pratiques d’autres pays. Les villes doivent mettre en place des infrastructures adaptées pour les différents modes de transport et faire respecter les règles. Des pistes cyclables sécurisées, des zones piétonnes bien définies, des contrôles réguliers et des sanctions dissuasives peuvent aider à réduire les comportements à risque.

Ces approches représentent des solutions a minima car des options plus strictes pourraient être envisagées, allant jusqu’à l’interdiction de certains engins liés à la mobilité douce, en particulier ceux disposant de batteries. Ils s’avèrent dangereux aussi bien en circulation qu’à l’arrêt en raison des risques d’explosion et d’incendie. Une réflexion similaire devrait d’ailleurs être menée concernant les voitures électriques.

Si les mobilités douces présentent de nombreux avantages, il ne faut pas ignorer les dangers qu’elles peuvent représenter. Il est essentiel que chacun, utilisateurs de mobilités douces comme automobilistes, adopte une attitude responsable et respectueuse des autres. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons profiter pleinement des bienfaits de ces nouveaux modes de transport, tout en garantissant la sécurité de tous.

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