Le livre de Jordan Bardella numéro 1 des ventes sur Amazon

Le 9 novembre 2024 marquera un tournant dans le paysage littéraire et politique français avec la publication tant attendue du premier livre de Jordan Bardella, Président du Rassemblement National, intitulé Ce que je cherche. En seulement quelques jours, l’ouvrage est déjà en tête des ventes sur Amazon en précommande, suscitant des réactions variées et parfois virulentes de la part de la gauche et des médias. Nous allons décrire les tenants et aboutissants de ce phénomène.

1. Un lancement controversé

Dès l’annonce de la sortie de son livre, la gauche politique et médiatique, ainsi que ses ramifications dans les sociétés, a réagi avec véhémence. En effet, certains libraires ont déjà annoncé qu’ils ne vendraient pas l’ouvrage, estimant que le contenu n’était pas en adéquation avec leurs valeurs. Cette réaction démontre une fois de plus les tensions qui existent autour des discours et des publications liés à la droite en France. Les répercussions de cette décision se font sentir bien au-delà du simple milieu littéraire.

Les syndicats de la SNCF se sont également mobilisés, s’opposant à la campagne d’affichage prévue avec Mediatransports, la régie publicitaire de la SNCF. Leur déclaration a été claire : ils exigent que cette campagne soit annulée, affirmant que la promotion d’un livre associé au rassemblement national va à l’encontre de leurs valeurs.

2. Les tentatives de censure

Cette levée de boucliers contre Ce que je cherche souligne une problématique plus large : celle de la liberté d’expression et des tentatives d’effacer les voix politiques de droite. Ce phénomène rappelle les difficultés rencontrées par Éric Zemmour pour la publication de son livre : La France n’a pas dit son dernier mot, alors qu’il venait de rentrer en politique. À l’époque, son éditeur Albin Michel avait annoncé ne plus collaboré avec Éric Zemmour, l’obligeant à créer sa propre maison d’édition pour donner vie à ses idées. Ce précédent nous incite à réfléchir sur la manière dont la société française perçoit et accueille les discours de droite.

L’indignation des médias et des libraires met également en lumière une intolérance croissante à l’égard des opinions divergentes, comme l’ont récemment démontré les attaques contre le livre Transmania et ses auteurs, Dora Moutot et Marguerite Stern. De nombreux commentateurs s’inquiètent du fait que des livres d’auteurs de gauche bénéficient d’un traitement médiatique bien plus favorable, sans susciter le même niveau de polémique. Cette différence de traitement pose la question de la neutralité des médias et de leur rôle dans la promotion de la diversité des idées.

3. Le succès commercial de Ce que je cherche

Malgré ces réactions hostiles, le livre de Jordan Bardella a su séduire le public. Sa position en tête des ventes sur Amazon témoigne d’un intérêt marqué pour ses idées et sa vision du monde. Les lecteurs semblent avides de découvrir ce que le président du Rassemblement national a à offrir, et ce, même dans un climat de tension.

Cette situation illustre bien le paradoxe actuel du monde littéraire : alors que certaines voix sont étouffées, d’autres parviennent à s’imposer et à captiver l’attention. Cela pourrait également signifier un désir de la part du public de s’informer sur les discours qui ne sont pas toujours représentés dans les médias traditionnels.

Paradoxalement, les librairies qui s’opposent à la publication du livre de Jordan Bardella tout en dénonçant la croissance d’Amazon semblent, par leur attitude, pousser le public dans les bras du géant du commerce en ligne. En rejetant un ouvrage qui suscite l’intérêt, elles participent à leur propre malheur, contraignant de nombreux lecteurs à se tourner vers Amazon pour acquérir le livre. Par la suite, ces acheteurs pourraient choisir de poursuivre leurs achats sur cette plateforme pour d’autres titres, plutôt que de soutenir des librairies qui semblent intolérantes à l’égard de certaines opinions.

4. Une campagne de promotion à grande échelle

Pour soutenir le lancement de son livre, Jordan Bardella et les Éditions Fayard ont mis en place une campagne promotionnelle ambitieuse. Un accord a été signé avec Mediatransports pour afficher des visuels du livre dans 54 gares RER à partir du 25 novembre, suivies de 13 gares parisiennes et 43 gares de province. Cette stratégie vise à capter l’attention d’un large public et à donner une visibilité maximale à Ce que je cherche.

Cependant, face aux pressions des syndicats et de certains groupes de gauche, la régie publicitaire a commencé à faire machine arrière, affirmant qu’elle examinerait toutes les affiches pour s’assurer qu’elles respectent les règles de neutralité politique. Ce retournement de situation souligne à quel point la promotion d’un livre d’une personnalité politique de droite peut être perçue comme une provocation dans le climat actuel.

5. Réactions des médias

Les médias ont également réagi vigoureusement à l’annonce de la sortie de Ce que je cherche. Libération évoque une « quasi-guerre civile » au sein des Éditions Fayard, en mettant en avant des témoignages anonymes d’employés inquiets pour la direction prise par la maison d’édition. La promotion de Bardella est présentée comme un signe inquiétant de la « bollorisation » de la presse, en référence à Vincent Bolloré, dont les médias ont été critiqués pour leur alignement sur des idées d’extrême droite.

Il est ironique de constater que cette même presse de gauche qui s’indigne aujourd’hui n’a pas semblé aussi préoccupée lorsque des livres d’auteurs de gauche ont bénéficié d’une large couverture médiatique. Cela soulève des questions sur l’objectivité et l’honnêteté des médias dans leur traitement des idées.

6. Effet Streisand garantit

L’édition du livre Ce que je cherche de Jordan Bardella soulève des réactions passionnées qui, paradoxalement, illustrent parfaitement ce qu’on appelle l’effet Streisand. En tentant de faire obstacle à la publication de cet ouvrage, les librairies qui s’opposent à sa vente, ainsi que les voix critiques des médias et de la société civile de gauche, ne font rien d’autre qu’attirer l’attention sur le livre. Leur stratégie de rejet semble avoir l’effet inverse de celui escompté : au lieu de diminuer l’intérêt du public, elle crée une curiosité accrue et incite à la découverte.

Cet effet est d’autant plus puissant à l’ère du numérique, où la diffusion des informations est instantanée et où les réseaux sociaux amplifient chaque réaction. Les déclarations des libraires et les articles dénonçant la publication du livre peuvent inciter davantage de lecteurs à se tourner vers Amazon pour acquérir l’ouvrage, simplement pour se faire leur propre opinion. De plus, en rejetant un livre qui suscite un intérêt évident, ces librairies semblent se couper de leur clientèle potentielle.

Ce phénomène met en lumière une réalité troublante : en cherchant à censurer des opinions divergentes, on finit souvent par leur offrir une visibilité et une légitimité accrues. Chacun peut comprendre l’ironie de la situation

7. Livres dont la publication a fait l’objet de controverses :

Pour ceux qui souhaitent acquérir le livre de Jordan Bardella ainsi que d’autres ouvrages ayant fait l’objet de controverses et de tentatives pour empêcher leurs ventes, n’hésitez pas à consulter cette sélection sur Amazon. Vous y trouverez des livres qui enrichissent le débat public et offrent des perspectives variées.

Ce que je cherche, de Jordan Bardella.

La France n’a pas dit son dernier mot, d’Éric Zemmour.

Transmania: Enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre, de Dora Moutot et Marguerite Stern.

Ces livres offrent une perspective intéressante sur les enjeux politiques et sociaux contemporains en France.

8. Un débat qui dépasse la seule personne de Jordan Bardella

Le débat autour du livre de Jordan Bardella ne se limite pas à un simple désaccord littéraire. Il touche à des enjeux fondamentaux de notre société : la liberté d’expression, le droit à l’information et la capacité des citoyens à accéder à des points de vue divers. Les tentatives de censure ne font que renforcer la polarisation des opinions et compliquer le dialogue entre différentes idéologies.

En attendant la sortie de Ce que je cherche, le livre de Jordan Bardella continue de faire parler de lui, à la fois comme un produit littéraire et comme un symbole des tensions politiques et médiatiques actuelles. Dans un climat où certaines voix sont systématiquement étouffées, il est crucial de soutenir la diversité des idées et de veiller à ce que chacun puisse s’exprimer librement, indépendamment de ses convictions politiques.