Malus écologique 2025 : un choc pour les citadines

Le malus écologique s’apprête à frapper un grand coup en 2025, et les automobilistes français ne sont pas au bout de leurs peines. Ce dispositif punitif, qui vise à taxer les véhicules les plus polluants selon leurs émissions de CO2 et leur poids, va voir son barème se durcir considérablement dans les prochaines années. Parmi les victimes de ce malus renforcé : les citadines. Malheureusement, même ces voitures compactes vont être lourdement pénalisées.

Si vous envisagez d’acheter une Dacia Sandero, une Peugeot 208 ou une autre petite voiture essence, préparez-vous à un choc en 2025. Avec un malus en forte hausse, il devient urgent de repenser votre achat. Le malus écologique, qui concernait historiquement les véhicules les plus puissants et polluants, menace désormais de s’étendre aux citadines qui émettent à peine plus de 100 grammes de CO2 par kilomètre. Est-ce vraiment raisonnable ?

1. Un malus écologique de plus en plus sévère

Les nouvelles règles du malus écologique, qui entreront en vigueur en 2025, semblent disproportionnées pour une grande partie des automobilistes. Alors que le seuil de taxation sera abaissé à 113 grammes de CO2/km, de nombreux modèles populaires autrefois relativement épargnés seront de plus en plus concernés. Par exemple, la Renault Twingo, avec ses 116 g/km, et la Toyota Aygo X à 114 g/km, seront lourdement taxées. Cela représente un véritable coup de massue pour les conducteurs de citadines, souvent considérées comme des alternatives économiques et écologiques.

En 2025, 44 % des Peugeot 208 thermiques et 88 % des Dacia Sandero thermiques seront touchées par ce nouveau malus. La taxe à payer pourrait atteindre 695 euros pour une Renault Captur, alors qu’elle n’était que de 351 euros en 2024. Pire encore, les prévisions pour 2027 annoncent une augmentation vertigineuse du malus, menaçant jusqu’à 80 % des immatriculations de véhicules neufs en France.

2. Des conséquences pour les petites voitures : où est la logique ?

Ce qui rend cette réforme encore plus difficile à accepter, c’est qu’elle cible désormais les voitures les plus modestes. Historiquement, le malus écologique visait à décourager l’achat de véhicules très polluants, tels que les grosses berlines ou les SUV lourds. Mais à partir de 2025, même les citadines comme la Dacia Sandero, qui est l’un des modèles les plus populaires en France, se retrouveront en pleine ligne de mire. Des voitures plus sportives comme la Toyota GR pourraient
se retrouver avec une taxe de 60 000 euros à l’achat. Cette situation devient tout simplement absurde. Comment justifier une telle politique ?

Une Dacia Sandero, par exemple, est souvent choisie par des ménages modestes pour sa fiabilité et son prix abordable. Avec un malus qui pourrait tripler d’ici 2027, ces familles devront repenser leur budget ou se tourner vers des véhicules encore plus petits, souvent moins pratiques pour un usage quotidien. En taxant des voitures qui émettent à peine plus de CO2 que des modèles hybrides ou électriques, le gouvernement semble négliger les réalités du marché et les besoins des automobilistes.

3. Un malus sur le poids qui aggrave la situation

Outre les émissions de CO2, le malus 2025 continuera d’être indexé sur le poids des véhicules. Cela risque d’aggraver encore la situation pour certains véhicules. Les modèles hybrides, autrefois exemptés, seront désormais taxés s’ils pèsent plus de 1 600 kg, un seuil qui pourrait baisser à 1 500 kg en 2026.

4. Des automobilistes vaches à lait

Le gouvernement, sous la direction du Premier ministre Barnier, cherche à rétablir les comptes publics en augmentant les recettes fiscales. Et quoi de mieux que de puiser dans les poches des automobilistes qui sont toujours de bonnes vaches à lait pour nos dirigeants ? Les projections annoncent des recettes qui pourraient atteindre 4,44 milliards d’euros en 2027, contre 2,21 milliards en 2025. Si ces montants semblent alléchants pour les finances de l’État, ils soulèvent de sérieuses questions éthiques et pratiques.

En effet, cette taxation croissante risque de freiner l’accès aux véhicules neufs, notamment pour les ménages modestes, tout en incitant davantage de personnes à conserver des voitures plus anciennes et souvent plus polluantes. Cela pourrait aussi pousser certaines familles à renoncer à l’achat d’un véhicule neuf, réduisant ainsi l’impact écologique souhaité par ces mesures.

5. Solutions alternatives et anticipation d’achat

Il est urgent que le gouvernement revoie sa stratégie en matière de malus écologique et propose des solutions plus équitables. Une des premières étapes pourrait consister à ajuster le seuil de CO2 pour épargner les citadines, qui ne sont pas les principales responsables des émissions polluantes.

Pour les automobilistes, il peut être judicieux de profiter des derniers mois de 2024 pour acheter un véhicule avant l’entrée en vigueur du malus renforcé.

6. Produits recommandés pour optimiser l’expérience de conduite

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7. Trop c’est trop !

Le malus écologique, bien qu’important pour encourager la transition écologique, semble devenir de plus en plus disproportionné. En 2025, de nombreuses petites voitures autrefois accessibles vont être lourdement pénalisées, ce qui risque de décourager les consommateurs et d’aggraver les inégalités entre les ménages.

Si vous envisagez l’achat d’une citadine dans les prochains mois, le moment est venu de prendre des décisions éclairées avant que le malus 2025 ne fasse exploser les prix. Soyez vigilant et restez informé pour faire le meilleur choix possible.

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