Paris s’apprête à métamorphoser son célèbre périphérique avec des changements significatifs visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir des modes de transport plus durables. La maire Anne Hidalgo a présenté les détails de cette transformation dans le cadre du quatrième plan climat de la capitale, avec une attention particulière portée au boulevard périphérique, qui enregistre environ un million de déplacements par jour.
La première mesure notable consiste à abaisser la vitesse sur le périphérique de 70 km/h à 50 km/h. Cette décision, soutenue par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), s’inscrit dans la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de favoriser une circulation plus respectueuse de l’environnement. À noter que la vitesse avait déjà été réduite à deux reprises, passant de 90 km/h à 80 km/h en 1993, puis à 70 km/h en 2014.
La seconde mesure phare concerne la création d’une voie dédiée au covoiturage, s’inspirant de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024. Cette voie réservée, initialement prévue pour faciliter les déplacements liés à l’événement sportif, sera maintenue après les Jeux pour devenir une voie dédiée au covoiturage et aux transports collectifs.
Ces initiatives s’inscrivent dans une série de mesures visant à encourager des modes de déplacement plus durables. Outre la transformation du périphérique, la municipalité de Paris prévoit d’éliminer les véhicules municipaux à motorisation thermique d’ici 2030. De plus, le plan climat inclut la création de 180 km de pistes cyclables supplémentaires d’ici 2026, ainsi que la possible suppression de milliers de places de stationnement pour libérer 100 hectares en faveur de la piétonnisation et de la végétalisation de la capitale.
Cette initiative, bien qu’axée sur la mobilité urbaine, soulève des questions juridiques importantes. La transformation du périphérique, en particulier l’abaissement de la vitesse et la création de la voie dédiée, nécessitera probablement des ajustements juridiques. Les autorités devront veiller à garantir la conformité de ces mesures avec les normes juridiques en vigueur tout en assurant la sécurité des usagers de la route.
Dans un contexte plus large, la municipalité de Paris s’engage à être à l’avant-garde des initiatives écologiques, conformément aux objectifs du plan climat. Ces changements illustrent la volonté de la ville de repenser son paysage urbain pour répondre aux défis environnementaux tout en incitant les citoyens à adopter des modes de vie plus durables. Nous souhaitons un bon courage à ceux-ci.
Source : Mairie de Paris.