Si on écoute le gouvernement et les constructeurs les voitures électriques sont une solution quasiment miraculeuse à la pollution automobile. Pourtant la réalité peut être très différente.
Afin de convaincre les gens d’acheter des voitures électriques le gouvernement, ainsi que des collectivités territoriales locales, proposent différents systèmes d’aides financières. En effet ce type de véhicule est très cher. Les aides vont donc pouvoir alléger l’effort financier des foyers qui désirent rouler avec des voitures électriques.
Il est aussi possible de voir une forme d’incitation à l’achat de ces voitures dans le fait de mettre en place des restrictions à la circulation d’autres véhicules. C’est le cas notamment de l’instauration de zones à faibles émissions où les véhicules les plus polluants sont interdits de circulation. Ces zones à faibles émissions sont appelées à se multiplier sous la pression de l’Etat sur diverses villes. L’Etat souhaite donc quasiment obliger les automobilistes à délaisser les véhicules thermiques pour faire l’acquisition de voitures électriques.
Or en matière de pollution la présentation effectuée le plus souvent concernant les véhicules électriques est fausse. En effet généralement cette présentation ne retient que la pollution que peux dégager le véhicule lors de son utilisation.
Mais il y a d’autres éléments qui sont passés sous silence alors qu’ils sont très importants car ils sont créateurs de pollution. En particulier lorsqu’une personne fait l’acquisition d’un nouveau véhicule la construction de celui-ci a entraîné de la pollution. Cette pollution est très élevée lors de cette phase de construction du véhicule.
Mais la pollution ne s’arrête pas au stade de la construction du véhicule. En effet lors de l’achat d’un nouveau véhicule une reprise est souvent effectuée. Le véhicule usagé ainsi cédé au vendeur du véhicule neuf va fréquemment faire l’objet d’une destruction. Or cette phase de destruction est elle aussi génératrice de pollution.
Ainsi lors de l’achat d’un véhicule électrique neuf la pollution entraînée par celui-ci ne doit pas être réduite à la phase d’utilisation de ce véhicule. Il faut aussi prendre en considération la phase de construction de ce véhicule et la phase de destruction du véhicule qu’il remplace. On peut d’ailleurs ajouter que ce véhicule neuf fera lui aussi l’objet à terme d’une phase de destruction qui sera génératrice de pollution elle également.
La prise en considération globale de la pollution ainsi créée réduit à néant les prétendus avantages des voitures électriques. En réalité une bonne gestion du parc des véhicules automobiles par rapport à l’écologie serait de faire en sorte que les véhicules anciens puissent durer le plus longtemps possible. Pour cela il faudrait mettre en place des mesures de nature à aider les personnes à entretenir leur véhicule au lieu d’en changer et, de même, il faut favoriser l’ usage de pièces automobiles d’occasion lors de réparations.
Pour aller plus loin :
Lisez notre article : les conséquences de la voiture électrique sur l’approvisionnement en électricité.
Capital : Ces métropoles où les vieilles voitures ne pourront bientôt plus circuler.