L’Argentine fait parler d’elle avec une initiative révolutionnaire qui suscite à la fois curiosité et inquiétude. Le président Javier Milei a récemment annoncé la création d’une unité d’intelligence artificielle appliquée à la sécurité, visant à prédire les crimes futurs. Cette démarche, qui n’est pas sans rappeler le film de science-fiction « Minority Report », a déclenché un débat intense parmi les défenseurs des droits de l’homme et les experts en sécurité. Nous allons voir en détail cette initiative, ses implications et les préoccupations qu’elle soulève.
Le panoptique : de la surveillance architecturale en milieu fermé à la surveillance mondiale sans limitation
« L’œil était dans la tombe et regardait Caïn », écrivit Victor Hugo pour clore son poème intitulé « La conscience ». L’œil qui voit tout a inspiré d’autres penseurs tels que George Orwell avec l’œil de Big Brother dans son livre 1984, Philip K. Dick pour son roman de science-fiction « L’Œil dans le ciel« , et Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick avec le capteur optique du supercalculateur HAL 9000, ou CARL 500 en France, de 2001, l’Odyssée de l’espace. L’œil qui voit tout semble refléter notre vie à tous, de plus en plus soumise à une surveillance omniprésente, rappelant la dystopie de 1984, orchestrée par des responsables politiques français et étrangers que, par précaution, nous décrirons sobrement comme des individus « malaisants ».
Le Conseil d’État approuve l’utilisation encadrée de drones pour le maintien de l’ordre lors de rassemblements
Le Conseil d’État a validé un projet de décret permettant l’utilisation encadrée de drones pour le maintien de l’ordre lors de manifestations et rassemblements.